Rapport d’activité 2010

Les principaux chiffres du rapport d’activité 2010 : Bien que le dépistage au Luxembourg se fait sur une base volontaire, le taux de nouvelles contaminations par le VIH au Luxembourg a tendance à se stabiliser, passant après un pic de 68 cas enregistrés en 2008 à 64 en 2009, puis 62 cas en 2010 (dont 45 hommes et 17 femmes). La lutte contre le sida est étroitement liée à la lutte contre toutes formes de discriminations. La principale voie de transmission reste la transmission homosexuelle (29 cas), suivie par la transmission hétérosexuelle (27 cas). La transmission par injection parentérale de drogues illicites arrive en troisième position (moins de 5%). Ce nombre réduit de cas de transmission par injection s’explique par le nombre important de seringues stériles qui ont été distribuées gratuitement au Luxembourg. Ce rapport met en évidence deux phénomènes particulièrement inquiétants: d’une part, une flambée des cas de syphilis au Luxembourg et, d’autre part, un diagnostic parfois très tardif de la maladie sur des patients “le plus souvent hétérosexuels” qui “ne se sentent souvent pas concernés” et ne consultent les médecins qu’au moment où ils présentent déjà une complication grave de leur infection. Ce comportement explique également pourquoi le diagnostic est souvent plus tardif chez les personnes hétérosexuelles que les personnes homosexuelles. Quant à l’origine géographique des cas dépistés, 43% des cas proviennent de l’Europe de l’ouest, 9% de l’Afrique subsaharienne, 35% de l’Afrique du sud et sud-est. À l’heure actuelle, entre 500 et 600 personnes atteintes par le VIH au Luxembourg sont soignées au Centre hospitalier (CHL) de Luxembourg. Le nombre des cas non détectés est évalué à 100, voire, 200 cas. En 2010, 2 personnes sont décédées du sida au Luxembourg.

Suggested Citation

Comité de Surveillance du SIDA. (2011). Rapport d’activité 2010. Luxembourg.

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